FORMATION AU COACHING : Rentrées 4 octobre 2024 (groupe weekend) et 7 octobre 2024 (groupe semaine) (Infos et Inscription)

Changer (de vie), par où commencer ?

Si seulement nous avions une recette miracle à vous proposer. Si seulement, il suffisait de suivre quelques étapes simples pour accéder à votre rêve. Si seulement, ce processus était rapide et sans risque. Nous sauterions le pas plus facilement, c'est certain. Alors au risque de vous décevoir, changer de vie nécessite des efforts, du temps et de la réflexion. Changer de vie implique forcément de se connaître, de connaître ses besoins et ses limites. Un investissement personnel sérieux, mais sans doute le plus important de tous.


Ok, je suis prêt(e) à fournir le temps et l'énergie nécessaires... mais par où commencer ?



Avancer seul(e)

C'est l'option la plus simple et la plus économique. La plupart d'entre nous commencent par lire des livres. Parfois, des dizaines. Nous nous posons des questions, des tas de questions (Quelles sont mes valeurs ? Qu'est-ce qui est important pour moi ? Quelles sont mes craintes ? Qu'est-ce que je ne veux plus ? ...).
Trouvons-nous les réponses pour autant. C'est même souvent l'inverse qui se passe : plus on s'interroge, plus on est dans le flou. Triste constat. Alors souvent, nous baissons les bras devant l'ampleur de la tâche et continuons à mener la vie que nous voulions pourtant changer.
Bien sûr, cela n'aura pas été du temps perdu. Certaines graines ont été semées. Mais est-ce vraiment efficace de faire cavalier seul ?


Se poser des questions, alimenter sa réflexion grâce aux livres, aux conférences ou aux discussions avec nos proches, peuvent nous permettre d'entreprendre un travail d'affinage sur ce que nous souhaitons. Mais ceci devrait constituer la première étape de ce changement.
Pourquoi ? Parce que nous sommes remplis de croyances limitantes (celles qui nous empêchent d'avancer), et que nous n'en sommes même pas conscients. Parce que nous sommes bourrés de biais : nous voyons le monde à travers notre propre prisme, mais est-ce la réalité ? Parce que nos besoins changent, mais que nous nous en rendons plus compte. Et personne ne peut aller plus loin que ce dont il est conscient.


Être seul(e) face à ses réflexions, c'est un peu comme être un navigateur en solitaire. Si nous sommes équipés et que nous connaissons notre destination, ça peut marcher. Mais combien sommes-nous de navigateurs confirmés ?



S'entourer d'un coach

L'humain est plein de contradictions. Nous sommes motivés par le changement et le progrès mais aimons par-dessus tout notre stabilité et notre confort. En résulte un mal-être, un conflit interne ou un manque d'alignement. Peu importe comment nous l'appelons, dans les faits, il nous manque quelque chose, mais quoi ?
L'humain est plein de bonne volonté. Tout quitter pour aller élever des chèvres dans le Larzac, vivre en communion avec la nature, se contenter de moins pour vivre plus. Cette idée nous a peut-être effleuré l'esprit.
Et même si c'est agréable de s'imaginer au milieu des champs, procéder par étape est nécessaire.


Or, mener ce travail seul(e) est ambitieux. Nous avons souvent besoin d'être challengés, d'être confrontés, d'être guidés, tout comme les sportifs ont leurs coachs, tout comme les artistes ont leurs mentors, tout comme les chercheurs ont leurs superviseurs. Ils sont là quand nous baissons les bras, et quand nous nous égarons.


Le coach, un phare dans la nuit


Le coach nous aidera à faire un « audit » de notre vie. Qu'est-ce qui nous plaît ? (Parce que non, tout n'est pas à changer). Qu'est-ce qui nous pèse ? A quel point ? Quel impact cela a-t-il sur notre vie privée, professionnelle et sociale ?
L'idée est de susciter une prise de conscience qui sera suivie d'un passage à l'action.
Grâce à ce « diagnostic », le coach nous aide à définir nos priorités et les étapes pour y parvenir. Ainsi, notre objectif devient plus clair et surtout , il est atteignable.


Il est important de rappeler, que d'aller voir un coach, c'est un engagement. Le coach ne donne pas de conseils. Nous sommes les seuls décideurs.
C'est une démarche exigeante qui nécessite humilité et courage. Débusquer nos croyances limitantes, affronter nos peurs, cela exige d'aller à l'encontre de cette petite voix qui murmure en permanence « surtout ne change rien ».
De même, chercher des solutions hors des sentiers battus nécessite d'élargir la perception de la situation.


En termes de structure, le coach dispose des outils et de l'expérience pour faciliter les prises de conscience, l'élargissement du champ de vision et le passage à l'action. Il pose également un regard neutre sur la situation, ce qui lui permet d'être tout à la fois celui qui nous stimule et le garde-fou qui garantit notre sécurité psychologique et émotionnelle tout au long du processus.


Parce qu'il n'est pas naturel de sortir spontanément de sa zone de confort, la relation coach-coaché permet justement d'accéder à d'autres niveaux de conscience et rend possible l'accès à davantage de confiance, de sérénité, d'adaptation, de résultat... de bonheur.
En revanche, le coach ne dispose ni d'un plan de marche ni d'un agenda personnel au moment de commencer le parcours. Dès lors que ce sont nos objectifs et nos ressources qui comptent, le coach (qui en est le garant) s'adapte en permanence à l'évolution du processus.



S'équiper soi-même pour mieux se comprendre

Nous pouvons aussi décider de nous équiper pour mieux nous comprendre. Mieux identifier nos besoins pour les respecter.
Peut-être qu'ici, mon témoignage sera utile.


J'ai moi-même lu des dizaines de livres sur le développement personnel. De "Le pouvoir du moment présent" d'Eckhart Tolle à "Foutez-vous la paix" de Fabrice Midal, en passant par “Libres, imparfaits et heureux” de Christophe André. Tous m'ont fait réaliser certaines choses, mais je sentais que tout le travail et le temps que j'investissais restaient superficiels. J'avais envie de passer à la vitesse supérieure pour aller au bout de l'exercice.


Je me suis donc inscrite à une formation de coaching. Pas dans l'idée d'en faire mon métier, mais pour m'équiper d'outils qui me permettraient de mieux les comprendre pour mieux les appliquer à moi-même.


Lors d'une formation, tout prend une autre dimension. Les outils utilisés en développement personnel, sont expliqués, illustrés et surtout, mis en pratique. On remet en conscience notre propre valeur.
Lors des exercices, à tour de rôle, nous sommes coach, coaché et observateur. Chaque rôle a ses bénéfices et permet des apprentissages à différents niveaux. Les prises de conscience fusent.
Mais l'expérience la plus forte est sans doute la modélisation des outils.


Une démonstration nous a été faite sur le pouvoir des croyances limitantes. L'étudiant qui se fait coacher réalise peu à peu à quel point il est rempli de ces pensées négatives qui l'empêchent d'avancer. Des croyances dont il n'avait même pas conscience. L'outil est puissant. Il fallait juste s'y frotter. Il ressort de cette démonstration chamboulé.
Quelques semaines plus tard, il annonce au groupe, rayonnant qu'il a posé un congé sabbatique d'une année pour "se remettre au centre de sa vie". Il n'avait jamais vraiment pensé à cette option avant. L'exercice de démonstration a été une merveilleuse prise de conscience qui l'a nourri de suffisamment de courage pour sauter le pas.


Chaque outil présenté nous semble plus puissant que le dernier : le cadran d'Hoffman qui nous permet d'améliorer nos relations interpersonnelles et mieux nous connaître. Le modèle de Johari, favorisant la connaissance de soi et la connaissance de ce que les autres perçoivent et savent de nous. Les quatre questions de Katie Byron, qui nous permettent d'identifier et de remettre en question nos croyances limitantes. Et tant d'autres.
Lorsque nous sommes sensibilisés à tous ces outils, notre regard sur nous-même change forcément.


Une bulle de bienveillance


Un climat de confiance est de suite instauré. Le premier jour, le formateur nous demande d'établir nos propres règles de fonctionnement pour le groupe. Le cadre est posé, pour et par nous. Nous sommes tous coresponsables du bien-être des autres.
J'ai la sensation que tout le monde dépose son masque à l'entrée de la salle. J'ai été témoin d'émotions fortes, de vulnérabilité, de mise à nu. C'est un moment hors du temps que nous vivons tous. Nous sommes tels que nous sommes, sans jugement, juste accepté(e) pour celui ou celle que l'on est.
Cette sensation est tellement agréable que j'aimerais qu'elle existe au-delà des murs de l'académie.


Ma prise de conscience


Je repars de cette formation avec des prises de conscience intenses, parfois inconfortables, mais ô combien salvatrices.
Parce que c'est aussi ça le développement personnel. Accepter sa vulnérabilité, ôter son masque pour s'assumer tel que l'on est.
Et bien, c'est précisément ce qui s'est passé. Ma révélation à moi : rester fidèle à qui je suis, en toutes circonstances. Quelle libération ! Cela me demandait des efforts au début, mais plus les semaines passaient, plus je m'affirmais de manière naturelle. Enfin, je me suffis, et m'autorise à être « juste » moi. Et pour moi, c'est un envol.
Et vous ? Quels changements aimeriez-vous initier ?


Pour en savoir plus sur la formation de coaching niveau 1 : https://www.lc-academy.eu/formation-coach-1.php

ICF - International Coach Federation
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