"Connais-toi toi-même" est l'un des préceptes gravés sur le fronton du temple de Delphes, et souvent rapporté dans les écrits de Platon, et dans les mots de Socrate. C'est aussi une phrase bien connue, avec une postérité incroyable, toujours considérée comme l'essence même de ce qu'est la philosophie, mais qui nous est servie à toutes les sauces lorsque l'on évoque le développement personnel.
Pourtant, à l'origine, ce n'est pas une maxime qui doit être interprétée comme une invitation à l'introspection et à la connaissance de soi en tant qu'individu, mais au contraire il s'agit de connaître sa propre mesure, la place que nous tenons en tant qu'humain, dans l'univers, en toute humilité.
Mais dans cet article, nous n'allons pas tenter de décoder la signification à l'origine de cette maxime, que certains philosophes s'attachent à expliquer. Nous allons plutôt essayer d'examiner à quel point, nous sommes une énigme pour nous-même, et comment nous pourrions réduire cette part d'ignorance pour accéder à une meilleure connaissance de soi.
Qui suis-je ? Voici une question bien vaporeuse. Nous pourrions finalement apporter n'importe quel type de réponse selon les circonstances: je suis comptable, je suis mère, je suis enthousiaste et dévouée, je suis sportive et j'en passe.
La connaissance de soi quant à elle est plus complexe, car plus pointue. Et à n'en pas douter, se connaître c'est accepter qu'une partie de nous-même est invisible ! Et il serait bien utile d'être lucide sur cette part d'ignorance. Pourquoi ? Parce que nul ne peut prétendre se connaître au-delà de sa propre conscience. Notre regard sur nous-même et sur notre environnement est limité à nos propres perceptions et expériences.
Personne ne se connait parfaitement, jamais. Cela représente le travail continu de toute une vie, car le monde change, les gens changent, nos besoins et nos valeurs changent. Rien de plus normal, mais rien de plus déroutant.
Un outil illustre explicitement cette part de mystère en nous : la fenêtre de Johari. Cette matrice repose sur deux angles majeurs
A ces deux angles, est ajoutée une dimension externe : les autres et ce qu'ils savent de moi (zones publique et aveugle) ou qu'ils ignorent (zones cachée et inconnue). Le tout est ainsi représenté au travers des 4 cadrans de la fenêtre et s'articule ainsi :
Source : alternative.ch
Le but ? Réduire les trois fenêtres cachée-aveugle-inconnue au profit de la zone publique. Tout en sachant que tout changement dans l'une des zones a des répercussions dans les trois autres. Tout un programme !
Comme nous venons de le voir, il faut parfois accepter que nous ayons besoin des autres pour accéder à des connaissances qui étaient jusque-là inconnues.
Se poser des questions, alimenter sa réflexion grâce aux livres, aux conférences ou aux discussions avec nos proches, peuvent nous permettre d'entreprendre un travail d'affinage sur une meilleure connaissance de soi. Mais ceci devrait constituer la première étape de ce travail.
Pourquoi ? Parce que nous sommes remplis de croyances limitantes (celles qui nous empêchent d'avancer), et dont nous ne sommes même pas conscients. Parce que nous sommes bourrés de biais : nous voyons le monde à travers notre propre
prisme, mais est-ce la réalité ? Parce que nos besoins changent, mais que nous nous en rendons plus compte.
Or, mener ce travail de meilleure connaissance de soi seul(e) est ambitieux. Nous avons souvent besoin d'être challengés, d'être confrontés, d'être guidés, tout comme les sportifs ont leurs entraîneurs, tout comme les artistes ont leurs mentors, tout comme les chercheurs ont leurs superviseurs.
Le coach nous aidera à faire un « audit » de notre vie. Qu'est ce qui nous plait ? (Parce que non, tout n'est pas à changer). Qu'est ce qui nous pèse ? A quel point ? Quel impact cela a-t-il sur notre vie privée, professionnelle et sociale ?
L'idée est de susciter des prises de conscience.
Grâce à ce « diagnostic », le coach nous aide à élargir notre perception de nous-même.
Il n'est pas naturel de sortir spontanément de sa zone de confort: débusquer nos croyances limitantes, affronter nos peurs, se poser des questions confrontantes font pourtant partie du processus d'une meilleure connaissance de soi. La relation coach-coaché permet justement d'accéder à d'autres niveaux de conscience et rend possible l'accès à davantage de confiance, de sérénité, d'adaptation et de résultat.
Si le bonheur ne peut se résumer à mieux se connaître, cela aide grandement. Le bonheur est multiple, et ses ingrédients sont différents pour chacun. Mais d'un point de vue holistique, le bonheur se trouve plutôt dans "l'être" que dans "le faire" ou "l'avoir". Vivre dans un état où l'on est juste pour soi et pour les autres nous procure indéniablement du plaisir.
Les raisons sont innombrables, mais tentons d'aller à l'essentiel.
Nous pouvons aussi décider de nous équiper pour mieux nous comprendre. Mieux identifier nos besoins pour les respecter.
Lire des livres sur le développement personnel c'est bien et peuvent tout à fait nous faire réaliser certaines choses, mais il faut reconnaître que le travail et le temps investis restent superficiels.
Une solution qui peut nous permettre de nous équiper d'outils pour mieux se comprendre et alimenter la réflexion dans ce sens est de suivre une formation au coaching. Pas besoin de vouloir devenir coach. Le simple fait de le faire pour soi est un objectif louable et courageux.
Lors d'une formation, tout prend une autre dimension. Les outils utilisés en développement personnel, sont expliqués, illustrés et surtout, mis en pratique. On remet en conscience notre propre valeur.
Lors des exercices, à tour de rôle, nous sommes coach, coaché et observateur. Chaque rôle a ses bénéfices et permet des apprentissages à différents niveaux. Les prises de conscience fusent.
Les formations au coaching niveau 1 et 2 proposées à la Leading & Coaching Academy permettent aujourd'hui de ne suivre que le parcours de formation, sans passer la certification qui n'est souhaitable que si l'on souhaite devenir coach professionnel. Ainsi, il n'y a pas la pression de l'examen en trame de fond et financièrement, c'est aussi beaucoup plus avantageux. Bien moins cher que les nombreuses séances chez le psy, la formation au coaching nous offre en plus la possibilité d'être autonome dans notre réflexion.
Et si on sautait le pas ? On le vaut bien.
Pour en savoir plus sur la formation de coaching niveau 1 (désormais accessible aussi version en ligne) et Coach Niveau 2